La FIDH et l’ANDDH se félicitent de la décision de la Cour d’appel de Niamey ordonnant la liberté provisoire de Moussa Kaka. La cour d’appel a renvoyé M. Moussa Kaka devant le tribunal correctionnel de Niamey pour être jugé pour « délit d’atteinte à l’intégrité du territoire national par entente avec des éléments du Mouvement des nigériens pour la justice (MNJ) » au titre de l’article 80 du code pénal. Il encourt notamment un à dix ans de prison.
« La libération de M. Moussa Kaka est une excellente nouvelle longtemps attendue. C’est une première étape à une résolution de son dossier que nous espérons positive. » a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.
La FIDH et l’ANDDH avaient dénoncé à plusieurs reprises la détention arbitraire de Moussa Kaka qui était accusé de « complicité d’atteinte à l’autorité de l’État »1 pour avoir entretenu des relations téléphoniques avec le MNJ dans le cadre de son travail.