Le 19 août 2022. À l’occasion de la « Journée internationale du souvenir de la traite négrière et de son abolition » le 23 août 2022, la Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), son organisation membre au Mali, l’Association malienne des droits de l’Homme (AMDH) et Avocats sans frontières Canada (ASFC), font le point sur la pratique de l’esclavage par ascendance au Mali. Lors de la 71e session ordinaire de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples (CAPDH), tenue du 21 avril au 13 mai 2022, les trois organisations ont soumis une note qui met en exergue la recrudescence de la pratique esclavagiste et la déficience du cadre légal qui l’entoure. Elles émettent des recommandations en faveur d’un plan d’action pour lutter contre cette pratique.
Lire la note sur la persistance de la pratique de l’esclavage par ascendance au Mali :
Cette démarche s’inscrit plus largement dans l’intervention de la FIDH, de l’AMDH et d’ASFC pour faire disparaître cette pratique qui, bien qu’enracinée dans les traditions et coutumes de certaines communautés, est constitutive de nombreuses violations des droits humains. ASFC a notamment appuyé la publication récente d’une étude portant sur l’esclavage par ascendance à Kayes produite par la Commission nationale des droits de l’Homme (CNDH-Mali).
Voir aussi la vidéo de la CNDH-Mali sur la pratique de l’esclavage par ascendance.