La société civile malienne de promotion des droits des femmes soumet un rapport alternatif à l’ONU

10/07/2017
Communiqué

En amont du 3ème cycle de l’examen périodique universel du Mali, qui se tiendra à Genève en janvier 2018, l’Association Malienne des Droits de l’Homme (AMDH), organisation membre de la FIDH au Mali, ainsi que 5 autres associations maliennes (l’Association pour le Progrès et la Défense des Droits des Femmes (APDF), Femmes & Droits Humains (F&DH), Women in Law and Development in Africa (WILDAF), l’Association des Juristes Maliennes (AJM), et le Collectif Cri de Coeur), ont soumis un rapport alternatif sur la situation des droits humains au Mali, avec l’appui de la FIDH.

Ce rapport traite de la question des droits de l’homme dans le contexte du conflit armé, du terrorisme et de la lutte contre le terrorisme ; des questions liées aux droits des femmes (violences basée sur le genre, discriminations, participation à la vie politique, etc) ; de l’administration de la justice, et en particulier de la question de la lutte contre l’impunité des crimes les plus graves commis dans le cadre du conflit armé ; de la liberté d’expression ; de l’interdiction de l’esclavage ; du droit à la santé et du droit à l’éducation.

L’Examen Périodique Universel (EPU) est un mécanisme unique du Conseil des droits de l’homme (le Conseil) ayant pour but d’améliorer la situation des droits de l’homme dans chacun des 193 États membres des Nations Unies.

Par ce mécanisme, la situation des droits de l’homme de tous les pays membres de l’ONU est examinée tous les cinq ans. 42 États sont examinés par année lors de trois sessions de l’EPU de 14 pays chacune. Ces sessions se tiennent généralement en janvier/février, avril/mai et octobre/novembre.

Le résultat de chaque examen est un "document final" listant les recommandations faites à l’État examiné qu’il devra mettre en œuvre avant l’examen suivant.

L’EPU est un cycle complet qui comprend 3 étapes :
1) La préparation à l’examen par la rédaction du rapport national et des autres parties prenantes ;
2) L’examen de la situation des droits de l’homme du pays examiné ;
3) La mise en œuvre, entre deux examens (5 ans), par l’État examiné des recommandations reçues et des engagements volontaires pris.

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