Moussa Dadis Camara, ex-leader de la Junte guinéenne, a été mis en examen le 8 juillet dernier. Cette mise en examen lui a été signifiée au Burkina Faso où il avait élu résidence. En 2009, en sa qualité de Commandant en Chef des Forces Armées, sa responsabilité directe dans le massacre du stade de football de Conakry – qui avait fait des centaines de morts et de victimes de viol – avait déjà été mise en lumière par une Commission d’Enquête des nations Unies. D’autres actions avaient ensuite été lancées contre Dadis Camara en 2011 et en 2015, avec l’envoi d’un Commission Rogatoire qui a finalement permis cette mise en examen.
La FIDH et ses organisations partenaires [1] se réjouissent de ces développements qui constituent une étape majeure et qui devraient permettre d’obtenir justice pour les centaines de victimes que nous représentons et aux côtés desquelles nous travaillons depuis 6 ans.
Nous espérons que la Justice guinéenne pourra faire son travail dans un climat de sérénité et organiser rapidement et dans la plus grande transparence ce procès très attendu, afin que toutes les personnes impliquées dans ce massacre puissent être entendues et que le verdict ne soit entaché d’aucun doute.
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