Les consultations nationales doivent permettre de recueillir les préconisations des acteurs de la société togolaise sur le mandat, les fonctions, l’organisation et la composition de la future Commission, dont la mise en place est prévue dans l’Accord politique global signé le 20 août 2006 à Lomé. Dans cette perspective et au regard des enseignements tirés du travail des autres mécanismes de justice transitionnelle en Afrique et en Amérique Latine, la FIDH et la LTDH réitèrent leur souhait de voir ce premier processus de consultation se dérouler en toute transparence et sécurité pour les personnes consultées et aboutir à une Commission vérité, justice et réconciliation avec un mandat clair et précis lui permettant de mener ses travaux sans entraves.
La FIDH et la LTDH appellent la communauté internationale à apporter son soutien à ce processus que nos organisations continueront à suivre de près, tout comme les suites qui seront données à leurs recommandations.