Dossier de presse : www.fidh.org/IMG/pdf/dpfemafrik.pdf
Blog de la campagne : www.africa4womensrights.org
Lancée à l’initiative de la FIDH avec 5 organisations non-gouvernementales régionales l’ACDHRS, FAS, WILDAF, WLSA et WACOL [1], aux côtés de leurs membres et partenaires nationaux, cette campagne vise à obtenir des Etats africains qu’ils ratifient l’ensemble des textes internationaux et régionaux relatifs à la protection des droits des femmes - le Protocole à la Charte africaine relatif aux droits des femmes et le Protocole facultatif à la Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDEF) - et qu’ils respectent leurs obligations en droit et en fait.
« Nous sommes réunis pour dire d’une seule voix : ça suffit ! » a déclaré le Comité de pilotage de la campagne. « Nous allons mettre nos gouvernements face à leurs responsabilités, car le respect des droits des femmes est avant tout une question de volonté politique ».
Renforcer le respect des droits humains des femmes passe par la modification du cadre législatif. C’est pourquoi la campagne appelle les gouvernements africains à abroger leurs lois discriminatoires, adopter de nouvelles lois pour protéger les droits humains des femmes, et mettre en place toutes les mesures nécessaires pour assurer leur respect dans la pratique.
« Les femmes africaines savent que rien ne sera obtenu sans combat. Notre devoir à tous, femmes et hommes, est de les y aider » a conclu le Comité de pilotage.
Pour en savoir plus et soutenir la campagne : www.africa4womensrights.org
– La campagne est soutenue par les personnalités suivantes : Desmond Tutu, Archevêque, Shirin Ebadi, prix Nobel de la paix 2003 ; Nadine Gordimer, prix Nobel de littérature 1991 et Rachid Taha, artiste.
La campagne compte également sur le soutien des représentants institutionnels suivants : Soyata Maiga, Rapporteure spéciale de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples ; Yakin Erturk, Rapporteure spéciale des Nations unies sur les droits des femmes ; et Pramila Patten, experte des Nations Unies.