Les eurodéputés appellent à la libération immédiate de tous les défenseurs des droits humains détenus ou condamnés pour avoir œuvré de façon légitime. Par ailleurs, ils ont critiqué la faible réaction de l’Union Européenne et de ses États membres à l’escalade de la crise en les exhortant à réviser les relations de l’UE avec l’Égypte.
Avant l’adoption de la résolution, la FIDH a fait campagne pour la libération de Alaa Abdel Fattah, Esraa Abdel Fattah, défenseurs des droits humains par le biais de son Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme. De plus, la FIDH a mené des activités de plaidoyer précédant la résolution sur le cas de Ramy Shaat. En réponse, les députés ont demandé spécifiquement aux autorités égyptiennes de libérer Alaa Abdel Fattah, Esraa Abdel Fattah ainsi que Ramy Shaat.