Le récent scandale de corruption ayant entaché plusieurs membres du Parlement européen et certaines ONG a donné lieu à plusieurs prises de positions de groupes politiques du Parlement européen, visant à :
– geler toutes les activités de la sous-commission des droits de l’homme du Parlement européen (DROI),
– arrêter les « résolutions d’urgence » sur les situations de violations des droits humains,
– voire limiter l’accès des ONG de défense des droits humains au Parlement européen.
« Interrompre toutes les activités du Parlement européen en matière de droits humains, et remettre en cause de manière radicale l’intégrité et la contribution de toutes les organisations de la société civile à l’élaboration des politiques de l’Union européenne (UE), servirait les intérêts des auteur·es de violations des droits humains, au détriment de leurs victimes », écrivent les signataires.
C’est au contraire par l’intermédiaire de sa sous-commission et grâce au travail de plaidoyer diligenté par les ONG de droits humains, que le Parlement européen, a
– contribué à la libération de défenseur·es des droits humains et de prisonnier·es politiques,
– dénoncé les violations des droits humains, les législations répressives et les politiques abusives des gouvernements et des entreprises ;
– et in fine participé aux progrès relatifs aux droits humains et aux efforts de responsabilisation dans le monde entier.