La Convention sur les disparitions forcées, adoptée par consensus et sous acclamation, est d’une grande importance pour la lutte contre cette pratique et la protection des victimes et de leurs familles. Ce nouvel instrument juridique constitue un outil inestimable pour la lutte contre l’impunité des auteurs de disparitions forcées. Il établit aussi un ensemble de mécanismes sur le plan national et international qui permettront aux Etats parties de prévenir effectivement les disparitions forcées. La FIDH salue par ailleurs le rôle moteur joué par certains pays, en particulier la France et l’Argentine, ainsi que le soutien des ONG dans cette négociation et notamment celui des associations de familles des disparus.
Le Conseil a également adopté, à 30 voix contre 2 (la Russie et le Canada), la Déclaration sur les droits des peuples autochtones. Cette Déclaration fixe des normes décisives pour la dignité et le bien-être des peuples autochtones.