La FIDH, qui a suivi le processus de négociations appelle les Etats à exprimer le plus large soutien possible à ce projet.
Même s’il comporte des lacunes, le projet de Convention pose en effet les fondements d’un droit international des droits culturels en tant que droits de l’Homme fondamentaux.
Il instaure un régime de protection et de promotion de la diversité culturelle au nom de, et conformément aux normes universelles relatives aux droits humains.
Le projet récuse ainsi l’acception marchande des expressions culturelles - qui signe la primauté de la loi du plus fort ; comme il récuse les relativismes culturels - qui justifient aussi l’étouffement des cultures minoritaires.
"En se référant aux droits de l’Homme universels, le projet prend le contrepied de deux logiques, celle du marchand et celle du tyran" souligne Sidiki Kaba, Président de la FIDH.
Le projet de Convention a jusqu’à présent bénéficié d’un accueil positif. La FIDH encourage les Etats à s’engager pour le droit à la diversité culturelle en votant largement pour le projet de Convention au sein de la Conférence générale de l’Unesco.
L’adoption de ce projet de Convention est une occasion à ne pas manquer : la FIDH espère des Etats une mobilisation totale, pour son adoption aujourd’hui, pour sa ratification demain.