Thailande : lèse-majesté. Selon l’ONU, un autre cas de détention arbitraire évoque des crimes contre l’humanité.

26/01/2017
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Le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (GTNUDA), saisi par la FIDH du cas de Pongsak Sriboonpeng, a émis le 21 novembre 2016 un avis selon lequel il s’agissait d’une détention arbitraire et l’intéressé devait être libéré immédiatement et indemnisé. Le GTNUDA se disait en outre préoccupé par les détentions arbitraires pour lèse-majesté et il rappelait qu’“en certaines circonstances l’emprisonnement systématique ou d’autres sévères privations de liberté en violation de la législation internationale peuvent constituer des crimes contre l’humanité”.

Poongsak Sriboonpeng, un ancien guide touristique âgé de 49 ans, a été condamné pour lèse-majesté à 60 ans de prison, peine ramenée à trente ans, par le tribunal militaire de Bangkok le 7 août 2015. Il fait partie du nombre alarmant de Thaïlandais condamnés pour des faits de lèse-majesté depuis le coup d’Etat militaire de mai 2014.

La FIDH et son organisation membre l’Union pour la liberté civile (UCL) ont mentionné le cas de Pongsak dans leur rapport 36 and counting - Lèse-majesté imprisonment under Thailand’s military junta et appelé le gouvernement thaï à libérer immédiatement et inconditionnellement tous les individus détenus ou emprisonné pour lèse-majesté.

Lire le communiqué de presse en anglais.
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