Les Nations Unies prient instamment l’Ouzbékistan d’enquêter sur des actes de torture et des mauvais traitements infligés à une défenseure des droits de l’homme

08/10/2015
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Mutabar Tadjibyeva est une défenseure des droits de l’homme ouzbek bien connue ; elle a reçu de nombreuses distinctions pour son action en faveur des droits de l’homme. Elle est exilée en France depuis 2009.

En 2012, avec l’aide de la FIDH et de REDRESS, elle a porté plainte devant le Comité des droits de l’homme des Nations Unies (UNHRC) et raconté en détail les sévices, les actes de torture et le harcèlement grave qu’elle a subis de la part des autorités ouzbeks de 2002 à 2009.

Le 6 octobre 2015, le CDH des Nations Unies a jugé le gouvernement ouzbek responsable des actes de torture et des mauvais traitements qu’elle avait endurés et a déclaré qu’elle avait subi de multiples violations de ses droits aux termes du Pacte international sur les droits civils et politiques. En outre, le CDH a constaté qu’elle avait été choisie comme victime non seulement en tant que défenseure des droits de l’homme mais aussi en tant que femme, citant pour preuve le viol et la stérilisation forcée dont elle avait été victime.

Le Comité a également déclaré que l’Ouzbékistan avait négligé d’enquêter sur ces graves allégations de torture et l’a invité à le faire rapidement et à engager des poursuites au pénal contre les responsables. L’Ouzbékistan dispose de 180 jours pour informer le Comité des mesures prises.

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