En vue de l’examen du Sénégal, la FIDH avait soumis au Comité sur les droits de l’enfant son rapport "Je ne veux pas de cet enfant, moi je veux aller à l’école". Dans ce rapport, qui documente les violations des droits des femmes et des filles résultant de la prohibition de l’avortement au Sénégal, la FIDH et ses organisations membres demandent aux autorités de dépénaliser l’avortement et d’adopter de toute urgence la réforme portée par la Task Force pour l’avortement médicalisé. Actuellement, la législation sénégalaise n’autorise l’IVG qu’en cas de grave danger pour la vie de la femme enceinte.
Suite à la publication du rapport de la FIDH fin 2014, le Comité sur les droits de l’enfant est la troisième instance des Nations Unies à recommander au Sénégal de réformer sa législation sur l’avortement. La FIDH poursuit activement son plaidoyer en faveur des droits sexuels et reproductifs auprès des autorités sénégalaises, aux côtés de la Task Force pour l’avortement médicalisé.