Le 10 mars 2016 la vaste majorité des Membres du Parlement Européen (MPEs) a adopté une résolution relative à la situation des droits de l’Homme en Egypte et condamnant les actes de torture à l’égard de Giulio Regeni et son assassinat et insistant sur la nécessité d’une enquête rapide, transparente et indépendante.
Les MPEs ont exprimés leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation des droits humains en Egypte, suite en particulier à l’imminence de la fermeture forcée du Centre El Nadeem pour la réhabilitation des victimes de la violence. Ils ont lancé un appel aux autorités égyptiennes pour que celles-ci annulent les interdictions de voyage imposées aux défenseurs des droits humains et libèrent immédiatement et sans condition les personnes détenues uniquement pour avoir usé de leur droit à la liberté d’expression et de rassemblement pacifique, parmi ceux-ci des défenseurs des droits humains.
Au cours des derniers mois la FIDH a tenu les MPEs informés des mesures de répression subies par la société civile égyptienne et leur a signalé le fait que la situation des droits de l’Homme dans ce pays était la pire qu’on ait connue ces dernières années. La FIDH a particulièrement insisté sur le problème des interdictions de voyager prononcées à l’égard des Défenseurs des droits humains.