Cette décision prévoit l’ouverture d’une enquête sur les violations des droits humains dans le pays, l’adoption de sanctions ciblées à l’encontre de tous les acteurs qui contribuent à la violence, l’augmentation du nombre d’observateurs des droits humains déployés au Burundi par l’Union africaine (UA) et l’initiation d’un dialogue inter-burundais. Cette décision doit également permettre à l’UA de préparer tous les mois des rapports sur l’état des droits humains dans le pays.
Cette décision, qui intervient à la suite d’un intense plaidoyer mené par la FIDH et son organisation membre au Burundi, la Ligue ITEKA, fait directement écho aux recommandations concrètes de la FIDH à l’intention de l’UA. Dans un contexte marqué par la persistance d’actes de violence au Burundi, dont les civils sont les principales victimes, nos organisations continueront de se mobiliser pour que ces mesures prises par l’UA soient traduites dans les faits dans les plus brefs délais.