Le courrier rappelle par ailleurs qu’il « incombe à la Commission d’avoir recours à l’ALE dans le but d’aborder ces questions de manière officielle avec le gouvernement coréen » et ajoute que « toute absence d’intervention de la part de l’Union européenne, au vu des preuves accablantes de la violation de l’article 13, nuirait non seulement à la bonne mise en œuvre des chapitres relatifs au développement durable dans le cadre des accords commerciaux de l’Union européenne, mais aussi à l’efficience de la politique commerciale de l’Union européenne d’un point de vue général. »
En qualité de vice-présidente du Groupe consultatif interne de l’Union européenne, la FIDH se félicite que le monde des entreprises, les organisations syndicales et la société civile aient affiché fermement leurs positions en faisant front pour exiger que des mesures soient prises contre les tentatives réitérées par le gouvernement coréen de fragiliser la protection du travail en faisant fi des engagements pris dans le cadre de l’ALE entre l’Union européenne et la Corée du Sud, et ce « afin de garantir que ces lois et directives prévoient et favorisent une protection du travail renforcée et de s’efforcer d’améliorer ces dites lois et directives ».