Cette entreprise est en effet active dans les colonies israéliennes situées dans le Territoire palestinien occupé, considérées illégales par la communauté internationale.
A la suite de la publication le 6 mai dernier d’un rapport intitulé « Les liaisons dangereuses d’Orange dans le Territoire palestinien occupé », l’AFPS, le CCFD-Terre Solidaire, la CGT, la FIDH, la LDH, Solidaires ainsi que le Collectif national pour une paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens (CNPJDPI) se félicitent d’avoir enfin pu rencontré Orange, le 26 mai 2015. Ils prennent acte de la reconnaissance par Orange des risques réputationnels associés à cette relation d’affaires avec Partner. Orange a rappelé que l’amendement apporté en mars 2015 au contrat de licence de marque visait à permettre la fin de celui-ci dans dix ans. Bien que cette réponse ne soit pas jugée satisfaisante par la société civile, les organisations auteures du rapport demandent expressément à Orange de communiquer publiquement sa volonté de désengagement et de dénoncer les atteintes aux droits humains dans lesquelles Partner est impliqué dans le TPO.
Les organisations de la société civile ont également à nouveau écrit, le 7 mai, à l’Agence des participations de l’Etat, à la BPI et au gouvernement pour souligner l’incohérence entre les orientations de la diplomatie française et les pratiques de l’Etat actionnaire dans ce dossier. L’Etat français se doit en effet de respecter ses obligations internationales en matière de droits humains et exiger un retrait des activités de Partner dans les colonies ou, à défaut, la rupture de cette relation d’affaires. Pour l’heure ces appels sont restés sans réponse.
Une question écrite pour demander l’interruption du contrat avec Partner a été déposée par un actionnaire pour que le sujet soit traité par l’assemblée générale d’Orange cet après-midi.
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