Ce séminaire inédit a consisté à réunir tous les acteurs pouvant intervenir auprès de victimes de crimes sexuels. Psychologues, médecins, avocats et travailleurs sociaux, bien sûr, mais également les équipes de la Cour pénale internationale, qui ont ainsi pu échanger sans tabou et surtout sans concession sur ce sujet. Obtenir justice est en effet pour beaucoup de ces femmes et hommes, une des premières revendications, qu’elles ont clairement rappelé d’ailleurs au procureur adjoint de la CPI, Fatou Bensouda. En effet, si la Cour pénale internationale a constitué une étape importante dans la répression des crimes sexuels internationaux, les mandats d’arrêts de la Cour délivrés jusqu’ici ressemblent pour beaucoup de victimes, à une première occasion ratée (cf. affaire Thomas Lubanga ou Germain Katanga).
Directrice de l’OCODEFAD, organisation membre de la FIDH en République centrafricaine, Bernadette Sayo Nzale a souligné que « cette réunion est très importante, car elle permet aux professionnels de la justice internationale de se confronter aux réalités vécues au quotidien par les victimes de crimes sexuels et ceux qui les assistent, et particulièrement aux pressions dont ils peuvent faire l’objet. »
Vous trouverez sur à l’adresse suivante une note plus complète sur les différents problèmes abordés au cours de ce séminaire
Les conclusions, recommandations et stratégies élaborées par les participants seront prochainement publiés et mis en ligne sur le site internet de la FIDH.