Témoignages

La FIDH au FIFDH

La FIDH y sera particulièrement bien représentée avec la participation de Souhayr Belhassen, présidente, Shirin Ebadi, présidente du Centre des défenseurs des droits humains Sophie Bessis, secrétaire générale adjointe, et Katherine Booth, responsable du Bureau droits des femmes.

Soirée d’ouverture : Solidarité avec les peuples égyptien, tunisien et iranien

Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH, interviendra à la Soirée d’ouverture du Festival, vendredi 4 mars à 19 heures, aux côtés de Georges Abi-Saab, professeur émérite de droit international, IHEID.
Le débat sera modéré par Hasni Abidi, politologue spécialiste du monde arabe

Sophie Bessis, secrétaire générale adjointe de la FIDH sera membre du jury aux côtés de Jorge Semprun, Zabou Breitman, Husseyin Karabey et Jafar Panahi

Née en Tunisie, Sophie Bessis est agrégée d’histoire, spécialisée dans les relations Nord/Sud, la géopolitique du Tiers-Monde et les questions africaines.
Elle est chercheuse associée à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS, Paris).

8 mars : Journée internationale des Femmes

Soirée FIDH : LE COMBAT DES FEMMES CONTRE LES CRIMES SEXUELS
8 mars / 20h30 / Alhambra / Co-présenté avec TV5MONDE

Projection du film : « Fighting the silence », d’Ilse van Velzen, Femke van Velzen, Pays-Bas, 2007, 53’

Suivie d’un débat avec :
Shirin Ebadi, avocate, prix Nobel de la paix, présidente du Centre des défenseurs des droits humains (Iran)
Waris Dirie, écrivaine ambassadrice de l’ONU chargée des questions des mutilations génitales féminines / sous réserve et ancien mannequin
Patricia Sellers, ancienne conseillère juridique pour les crimes liés au genre et premier substitut du Procureur du TPIY
Katie Booth, responsable du bureau droits des femmes, FIDH
Modération : Marie-Capucine Diss, journaliste, TV5MONDE

Il y a 10 ans, le Conseil de sécurité des Nations Unies a affirmé la nécessité urgente d’intensifier les efforts afin de protéger les femmes contre les violences en période de conflit. Pour la première fois au niveau international, l’utilisation des violences sexuelles comme tactique de guerre, nécessitant des réponses politiques et sécuritaires spécifiques, a été reconnu. Mais ces engagements n’ont pas été suivis d’actes. L’impunité face aux pires formes de violences à l¹égard des femmes persiste dans les zones de conflit. De la RDC à l’Afghanistan, de la Tchétchénie à la Colombie, les violences sexuelles continuent d’être perpétrés en masse.

Avec l’adoption du Statut de la CPI en 1998, la communauté internationale a reconnu les crimes sexuels en tant que crimes de guerre et crimes contre l’humanité. En Ouganda, en RDC, au Soudan, en RCA, au Kenya, la CPI mène actuellement des enquêtes et des poursuites à l’encontre d’auteurs présumés de ces crimes atroces. La CPI peut et doit contribuer à la sanction de ces crimes et à leur prévention.