Un ancien militaire présumé responsable d’actes de torture commis sur des manifestants détenus au camp du bataillon de la sécurité présidentielle après le massacre du 28 septembre 2009 a été arrêté, inculpé et placé sous mandat par les juges d’instruction en charge de l’affaire.
La FIDH et son organisation membre [1] et partenaire [2] accompagnent plus de 400 victimes devant la justice. Le témoignage de certains d’entre eux, mettant formellement en cause l’ancien militaire, a permis cette avancée majeure dans le dossier et met en exergue l’importance d’enquêter non seulement sur les crimes commis au stade mais partout ailleurs dans les jours qui ont suivi le massacre.
Nous espérons que cette nouvelle arrestation permettra aux magistrats instructeurs d’établir d’autres responsabilités dans le cadre de cette affaire.
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