Suite à la tentative de coup d’État au Tchad du 2 février 2008 et aux terribles affrontements armés entre forces gouvernmentales et groupes rebelles coalisés dans la capitale N’Djaména, de graves violations des droits de l’Hhomme ont été perpétrées à l’encontre des défenseurs des droits de l’Homme (nombreux sont ceux qui ont été été inquiétés par les forces de sécurité, ont fait l’objet de menaces, d’actes de harcèlement ou d’intimidation), des opposants politiques(plusieurs d’entre eux ont été l’objet d’arrestations et de détention au secret, accusés pour la plupart de connivence avec les rebelles) et des populations civiles (les informations reçues ont fait état de viols, d’exécutions sommaires, d’arrestations arbitraires, de disparitions et de menaces, perpétrées à leur encontre par des membres des forces de sécurité et de l’armée tchadienne). Le rapport de la Ligue tchadienne des droits de l’Homme, LTDH, "Quand le pays sombre dans le chaos" revient sur ces événements tragiques et leurs conséquences.