Congrès

37ème congrès de la FIDH à Erevan - Arménie

Ce 37ème Congrès a été organisé en partenariat avec l’organisation membre arménienne de la FIDH, le Civil Society Institute, à Erevan, en Arménie. La région est marquée par des enjeux géo-stratégiques majeurs qui rendent hautement symbolique la tenue de ce congrès en Arménie. L’ Arménie est également un pays en pleine transition politique, dans lequel la situation des droits humains, malgré des avancées, demeure fragile et qui offre de nouvelles opportunités de changement.

Ce congrès a constitué également une opportunité de réflexion à travers un Forum portant sur le droit à un recours effectif devant une juridiction indépendante, priorité régionale et enjeu d’ordre mondial.

Le Forum Justice

Organisé autour du thème “JUSTICE : nouveaux défis – Le droit à un recours effectif devant une juridiction indépendante”, ce forum a constitué une occasion unique de travailler sur les différents recours pour les victimes de violations des droits de l’Homme dans leur lutte pour la vérité, la justice et la réparation aux niveaux national, régional et international et de se pencher sur la question de la prévention des crimes internationaux sur la base des échanges et des expériences entre les ONG présentes, originaires de tous les continents. Ce forum a été dédié à la mémoire de Natalia Estemirova, défenseure des droits de l’Homme tchétchène assassinée en juillet 2009.

Consultez le rapport du Forum de la FIDH, "Justice - Nouveaux défis : le droit à un recours effectif devant une juridiction indépendante", avril 2010 (publié en mai 2013), disponible en français.

Report of the FIDH Forum, "Justice - New Challenges : The right to an effective remedy before an independent tribunal", April 2010 [FR]

Cérémonie d’ouverture du 37ème Congrès de la FIDH à laquelle ont participé des défenseurs des droits de l’Homme provenant des 155 organisations membres de la FIDH à travers le monde, aux côtés de personnalités clefs et experts nationaux et internationaux de renom.

Discours de Souhayr Belhassen, Présidente de la FIDH

Discours d’Abdou Diouf, Secrétaire général de La Francophonie

Discours d’Artak Kirakosyan, Président du Bureau, CSI

Discours de Patrick Baudouin, Président d’honneur de la FIDH

Discours de Souhayr Belhassen, Présidente de la FIDH, à l’ouverture du Congrès [Fr]
Speech of Stefan Füle, European Commissioner for Enlargement and Neighbourhood Policy, at the opening [En]
Speech of Janez Lenarcic, Director of the OSCE ODIHR, at the opening [En]
Discours d’Abdou Diouf, Secrétaire général de La Francophonie [Fr]
Discours de Françoise Tulkens, Juge à la Cour européenne des droits de l’Homme, à l’ouverture du Forum [Fr]

Plus d’informations sur le forum justice

Activités réalisées avec les organisations membres de la FIDH à Erevan dans le cadre du 37ème Congrès

Manifestation en faveur des prisonniers politiques en Arménie le 6 Avril 2010 à laquelle se sont associés nombre de représentants des organisations membres de la FIDH.

Conférence de presse réalisée en amont du forum, à laquelle se sont rendus de nombreux journalistes de la presse arménienne et régionale.

Le 37ème Congrès de la FIDH a salué la mémoire des victimes du Génocide arménien. Les délégués de toutes les organisations membres de la FIDH ont notamment visité le mémorial du Génocide arménien.

Un sapin a été planté au nom des ligues de la FIDH à la mémoire des victimes du Genocide arménien avec l’inscription « Memory. Justice. Peace. From the 37th Congress of the International Federation for Human Rights, Yerevan, 10 April, 2010 » en anglais et en arménien.

Un moment historique : dans le cadre du 37ème congrès de la FIDH, les organisations membres de la FIDH en Arménie (le Civil Society Institute, CSI) et en Turquie (Human Rights Foundation of Turkey, HRFT et Insan Haklari Derneg, IHD) ont finalisé une déclaration commune.

Conférence de presse du 9 avril 2010 au cours de laquelle la déclaration commune a été rendue publique.

Congrès Interne

Elections

Le nouveau bureau international a été élu par l’ensemble des organisations membres de la FIDH le 10 Avril 2010 à l’issue de son 37ème Congrès à Erevan (Armenie).


Résolutions

Des résolutions ont été adoptées par les représentants des ligues de la FIDH définissant les grandes orientations de son action et de ses stratégies pour les trois années à venir.

Résolutions en français

Composition du nouveau bureau international

Transitions politiques et droits humains : expériences et défis

Objectifs

Ce Forum prend place dans le cadre du Congrès international de la FIDH, un événement majeur qui réunit tous les trois ans des défenseurs des droits humains issus de ses 164 organisations membres ainsi que d’autres partenaires venus du monde entier.

La FIDH a choisi de tenir cet événement en Turquie, et de le consacrer à la question de la place des droits humains dans les transitions politiques. La Turquie traverse actuellement une période décisive, marquée par des négociations de paix avec des représentants du peuple kurde, et ce après de longues années de conflit sanglant. Les gouvernements d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient arrivés récemment au pouvoir et qui traversent une période de transition regardent la Turquie d’un oeil attentif.

Le Forum favorisera des échanges d’expérience entre défenseurs des droits humains et organisations de plus de cent pays. Les participants débattront de la lutte contre l’impunité, du renforcement de la justice, du soutien aux institutions et ONG, de la place de la religion, du rôle des femmes comme actrices de la transition, des droits des minorités, des droits économiques et sociaux et du rôle des entreprises et des institutions financières internationales en période de transition. Les participants développeront des alliances et identifieront des stratégies afin de peser sur ces défis.

Programme

Jeudi 23 mai 2013
Matin (09:00-12:30) Séance plénière
Séance d’ouverture

Beşir Atalay, Vice-premier Ministre de Turquie

Türk Hükümeti’nin resmi web sitesi
Site officiel du gouvernement Turc

Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH

Journaliste et écrivain, Souhayr Belhassen a toujours souhaité « donner la parole aux sans voix », que ce soit à travers ses activités professionnelles ou par son engagement pour les droits humains. Journaliste correspondante pour Reuters et Jeune Afrique.
Auteur de Bourguiba (écrit en collaboration avec Sophie Bessis), une des biographies de référence sur l’ancien dirigeant tunisien, son ouvrage sera interdit de vente en Tunisie sous Bourguiba. Membre active de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) depuis sa création, Souhayr Belhassen a toujours placé les droits des femmes au cœur de son combat pour les droits humains. Son ouvrage Femmes du Maghreb (également co-écrit avec Sophie Bessis), décrit l’enjeu que constituent les femmes dans les pays de la région, dont le sien.
Sous la dictature de Ben Ali, Souhayr Belhassen, comme beaucoup de défenseurs tunisiens des droits humains, a été constamment harcelée en raison de ses activités militantes. Malgré cela cette activiste infatigable pour la défense des droits fondamentaux dans son pays reste également engagée sur de nombreux autres fronts sur le plan international.
Élue vice-présidente de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) en 2000, Souhayr Belhassen intègre le Bureau international de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) en 2004, lors du congrès de Quito. Elle deviendra présidente de la FIDH en avril 2007, lors du congrès de Lisbonne et sera réélue en 2010 au congrès de Erevan.

Öztürk Türkdoğan, Président de l’Association turque des droits de l’Homme (İHD)

ara pacis initiative

Sang-Hyun Song, Président de la Cour pénale internationale

Cour Pénale Internationale

Shirin Ebadi, Prix Nobel de la Paix (Iran)

Avocate, professeur et juge, co-fondatrice du Centre des défenseurs des droits de l’Homme et de la Société pour la protection des droits de l’enfant en Iran. Shirin Ebadi a reçu le Prix Nobel de la Paix 2003 pour ses efforts en faveur de la promotion des droits de l’Homme et, en particulier, des droits des femmes, des enfants, et des prisonniers politiques en Iran. En 2006, en association avec une autre lauréate, Jody Williams, elle lance l’initiative des femmes lauréates du Prix Nobel.
Une des premières femmes juge d’Iran, et première femme iranienne à siéger en tant que présidente de la Cour suprême. Comme d’autres femmes iraniennes, elle est démise de ses fonctions après la Révolution islamique en février 1979, la profession de magistrat étant désormais interdite aux femmes. Elle devient greffière à la cour dont elle avait auparavant assuré la présidence. Après une demande de retraite anticipée, Mme Ebadi obtient la permission d’exercer en tant qu’avocate en 1992. Dans l’exercice de sa profession, Mme Ebadi prend la défense de dissidents politiques et, en raison de ses activités, est arrêtée à plusieurs reprises.

Stavros Lambrinidis, Représentant spécial de l’Union européenne pour les droits de l’Homme

Union Européenne


Modératrice : Feray Salman, coordinatrice générale, IHOP

++++Rapports de force et redistribution des cartes : acteurs et enjeux pour l’avenir

Ahmet Insel, Professeur de sciences politiques à l’université de Galatasaray

Ahmet Insel, né en 1955 à Istanbul, a fait des études d’économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Il a été directeur, puis vice-président, du département d’économie de cette université. Depuis 2002, il enseigne à l’Université Galatasaray à Istanbul. Il est aussi un des membres fondateurs de la Revue du MAUSS (Mouvement Anti-Utilitariste dans les Sciences Sociales) publiée par les éditions La Découverte.

A part ses activités académiques, Ahmet Insel est membre du comité éditorial de la maison d’édition Iletisim et de la revue mensuelle Birikim. Il est aussi chroniqueur dans le quotidien turc Radikal.

Pour la liste de ses publications voir http://gsu-giam.net/eng/index.asp?page=kimkimdir.asp

Fatou Bensouda, Procureure de la Cour pénale internationale

Cour Pénale Internationale

Après-midi (14:30-18:30) Deux sessions en parallèle
Panel 1

Les réformes institutionnelles comme condition à l’établissement de l’Etat de droit
Session 1 : Réformes institutionnelles pour un Etat de droit
Traduction : Anglais, Français, Espagnol, Russe, Turc, Arabe

Salle Marmara

Modérateur : Mabassa Fall, Représentant permanent de la FIDH auprès de l’Union africaine

14:30-15:15 : Interventions de cadrage
Quelles priorités pour l’établissement d’un État de droit pérenne dans les pays en transition
Luis Guillermo Perez Casas, secrétaire général de la FIDH

Avocat diplômé de l’Université nationale de Colombie, membre du Colectivo de Abogados "José Alvear Restrepo" - CAJAR - depuis 1987, Secrétaire général de la FIDH depuis 2004, titulaire d’une maîtrise en relations internationales de l’Université Externado de Colombie en 1991 et en sciences politiques auprès de l’Institut de Bordeaux en 1993. Luis Guillermo a représenté le CAJAR devant l’Union européenne à Bruxelles, devant la Cour pénale internationale à La Haye et devant les Nations unies à Genève. Il a été Secrétaire exécutif de l’Initiative de Copenhague pour l’Amérique centrale et le Mexique - CIFCA - pendant huit ans, ce qui lui a permis de se spécialiser sur les questions de coopération au développement et d’impact des accords de commerce sur les droits humains. Luis a représenté la FIDH au Conseil international du Forum social mondial.
Luis Guillermo a été contraint à l’exil à deux reprises et a dût abriter sa famille hors du pays. Ses proches avaient fait l’objet de menaces de mort répétées car il avait représenté des victimes de crimes contre l’humanité dans le cadre de massacres gravissimes comme Mapiripán ou le Rochela, ou pour son travail auprès de la CPI. Il représente actuellement la FIDH comme partie civile dans les procès en cours contre l’ancien président de Colombie, Älvaro Uribe Vélez, devant la Commission d’enquête de la Chambre des représentants, et contre d’autres hauts représentants de son gouvernement poursuivis pour avoir persécuté des défenseurs des droits de l’Homme, des hauts magistrats, des journalistes, des universitaires et des opposants politiques.


Quels leviers pour inciter aux réformes dans des contextes répressifs
Tolekan Ismaïlova, Présidente du Mouvement des droits de l’Homme. Bir Duino-Kyrgystan

Tolekan Ismailova a fondé le Forum des ONG, qui a joué un rôle importat en faveur de l’adoption de la première loi sur l’établissement des ONG en 1999, laquelle a contribué au développement de la société civile dans le pays. Tolekan est un des membres fondateurs de la Coalition pour la démocratie et la société civile, qui rassemble plusieurs centaines d’ONG et de citoyens, en faveur d’élections démocratiques et transparentes. Elle en a été la première présidente, de 1998 à 2002. Cette coalition e mis en place un grand programme d’éducation civique et a assuré l’observation des élections. En conséquence, des candidats indépendants ont pour la première fois été élus au Parlement de la République du Kirghizistan.

"Citizens against corruption" a été établi en mai 2000 et a rassemblé autour de sa plateforme de revendications plus de 65.000 citoyens. L’organisation a reçu le Prix des droits de l’Homme de la République française en 2009. Elle est aujourd’hui devenue le Mouvement des droits humains : Bir Duino-Kyrgyzstan" http://www.anticorruption.kg

Tolekan et sa famille ont été à plusieurs reprises été victimes d’arrestations et de harcèlement administratifs. En 2012, en raison de l’inclusion du documentaire “Je suis homo, et je suis musulman” dans le festival annuel des documentaires sur les droits humains au Kirghizistan et au Tadjikistan, les services secrets ont qualifié Tolekan d’ « extrémiste et instigatrice de conflits inter-ethniques et inter-religieux ».

Les élections en période de transition : l’expérience de la Tunisie
Kamel Jendoubi, ancien Président de l’ISIE - Tunisie

Président de l’Instance supérieure indépendante pour les élections en Tunisie.
Kamel Jendoubi est engagé depuis de longues années pour la défense des droits humains en Tunisie. Il a été en conséquence contraint à l’exil pendant dix-sept ans.
Kamel Jendoubi est l’un des membres fondateur, puis le Président du Comité pour le Respect des Libertés et des Droits de l’Homme en Tunisie, fondé à Paris en 1996. Il a également contribué à fonder la Fédération des Tunisiens pour une Citoyenneté des deux Rives (FTCR) . Il a présidé le Réseau euro-méditerranéen pour les droits de l’Homme ainsi que l’Institut du Caire pour les Etudes des Droits de l’Homme.
Après la chute du régime de Ben Ali, Kamel Jendoubi a pu rentrer en Tunisie, et a été nommé à la présidence de l’Instance supérieure indépendante pour les élections, organisme tunisien chargé d’organiser l’élection d’une assemblée constituante en octobre 2011.


15:15-16:00 : débat avec prises de parole de la salle :
Stratégies de travail dans le contexte répressif au Bélarus (Viasna)
Comment soutenir les forces du changement en Chine (HRIC)
Le rôle des sanctions dans la transition au Zimbabwe (Zimrights)

16:00-16:15 : Pause café

SESSION 2 : Réforme de la justice et Etat de droit
Modératrice : Amina Bouayach, Vice-présidente de la FIDH (Maroc)

16:15-17:00 : Interventions de cadrage
De la justice transitionnelle aux justices en transition
Sidiki Kaba, Président d’honneur de la FIDH

Avocat sénégalais, Sidiki KABA, est le premier africain élu en 2001 comme Président de la FIDH. Auparavant, il avait été représentant permanent de la FIDH auprès de la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) à Banjul en 1992 et Vice-président de la FIDH en 1997.
Il est diplômé des universités d’Abidjan et de Dakar où il a obtenu trois licences en Droit, Philosophie, et Lettres modernes et une maîtrise en Droit des affaires. Admis en 1980 au barreau de Dakar, il sera élu membre du conseil de l’ordre de 1985 à 2000.Il préside l’Organisation nationale de défense des droits de l’Homme (ONDH) de 1995 à 2000 après en avoir été vice-président. Il est membre fondateur de plusieurs ONG africaines notamment l’Union des avocats, l’Union interafricaine des droits de l’Homme (UIDH), le Centre africain pour les études des droits de l’Homme et la Démocratie (ACDHRS), le Centre africain pour la Prévention des conflits (CAPREC).
Il a été l’avocat de nombreuses personnalités africaines : l’ancien Premier ministre ivoirien et actuel président, OUATTARA et l’ancien Premier ministre sénégalais Idrissa SECK, des victimes tchadiennes de torture contre l’ancien Président dictateur Hisséne HABRÉ ; des défenseurs et opposants burkinabé dans l’affaire Norbert ZONGO, journaliste assassiné ; de l’ancien leader de l’opposition guinéenne et actuel président de la Guinée, Alpha CONDÉ ; de l’ancien opposant et ancien président de la Côte d’Ivoire , Laurent GBAGBO.

Quelles garanties pour une justice indépendante ?
Gastón Chillier, Directeur éxécutif du CELS

Gastón Chillier est Directeur éxécutif du CELS depuis 2006. Avant de prendre la direction du CELS, il a travaillé de 2003 à 2005 sur les questions de droits humains et sécurité, dans le Washington Office on Latin America (WOLA). De 2001 à 2003, il a été directeur du programme relatif à l’Amérique latine chez Global Rights. De 1994 à 1998, avant ses études de troisième cycle, il était juriste spécialisé sur les violences policières au CELS.
Gastón Chillier est actuellement co-président d’INCLO, le Réseau international des organisations pour les libertés civiles, et membre du bureau du Centre pour la justice et le droit international (CEJIL), une ONG régionale. Diplômé de l’université de Buenos Aires, Gaston est titulaire d’une maîtrise en droit international et droits de l’Homme de la faculté de droit de l’Université de Notre Dame, aux Etats-Unis.

Comment réformer le secteur de la sécurité ?
Navaz Kotwal, Coordinatrice du programme relatif à la réforme de la police,

Organisation : Commonwealth Human Rights Initiative (CHRI)
Navaz a rejoint comme bénévole CHRI, une ONG de défense des droits humains dans les pays du Commonwealth, ayant son siège à New Delhi. Navaz a mené un travail de terrain en soutenant les victimes des émeutes au Gujarat à obtenir une assistance judiciaire et a contribué à obtenir des avancées pour les victimes les plus démunies et marginalisées. Elle encadre actuellement une équipe impliquée sur la réforme de la police et l’accès à la justice portant sur l’Inde, l’Asie du Sud et les pays Est Africains. Elle a signé de nombreux articles, libres et publications sur la justice pénale en Inde.


17:00-18:30 : débat avec prises de parole de la salle :
Transition au Pérou, obstacles et bonnes pratiques (APRODEH)
Justice transitionnelle en Tunisie : bilan et perspectives (FIDH Tunis)

++++Panel 2

Les Droits Ecosoc et le rôle des acteurs économiques et financiers

Session 1 : Droits économiques et sociaux dans les transitions politiques
Traduction : Anglais, Arabe, Français, Espagnol, Turc
Salle Dolmabahçe

Modératrice : Debbie Stothard, Secrétaire générale adjointe de la FIDH (Malaisie/Birmanie)

14:30-15:15 : Interventions de cadrage
Les revendications sociales comme vecteur de changement
Cai Chongguo, Directeur adjoint de China Labour Bulletin (Chine)

Chongguo est né en Chine, où il fut d’abord paysan puis ouvrier au moment de la révolution culturelle, avant de devenir professeur de philosophie. Il a activement participé au mouvement étudiant de 1989 et était à Pékin le 4 juin, jour du massacre sur la place de Tien An Men. Il a réussi à s’enfuir à Hongkong et, de là, à partir pour la France, où il a vécu en exil de longues années.
Il a vécu à Paris pendant vingt ans, dans des appartements exigus et inconfortables, avec des revenus de misère, et y a élevé son fils tout en poursuivant son combat pour les droits des travailleurs en Chine. Cai Chongguo est connu dans le monde entier pour son combat en faveur d’une représentation autonome de la classe ouvrière en Chine. Il a travaillé pendant des années pour China Labour Bulletin, organisation qui se trouve à Hong Kong, assurant le lien avec organisations de travailleurs et syndicats en Europe. En 2009, Chonguo a quitté la France et s’est installé à Hong Kong, où il est désormais Directeur adjoint de China Labour Bulletin. Cai Chongguo tient un compte très suivi sur le Twitter chinois (weibo).

Le droit comme instrument des revendications sociales
Jacob van Garderen, Directeur de Lawyers for Human Rights (South Africa)

LHR est une ONG qui utilise depuis 34 ans la loi comme un vecteur de changement pour renforcer la démocratisation de la sociaté sud-africaine. A cette fin, LHR fournit une assistance juridique gratuite aux personnes et communautés vulnérables, marginalisées et sans ressources, qu’il s’agisse de citoyens sud-africains ou étrangers, en cas de violation de leurs droits constitutionnels.
Jacob est responsable de la direction générale de l’organisation et de ses six bureaux et programmes relatifs au contentieux stratégique, aux réfugiés, aux migrants, à la réforme agraire, aux droits des paysans, au droit au logement et aux droits liés à l’environnement.
Jacob est titulaire de diplômes BCom et LLB de l’Université de Prétoria. Il est avocat depuis 2003 et membre du barreau de Johannesbourg. Jacob a beaucoup écrit et enseigné sur les droits des réfugiés.

Impact de la crise économique et financière sur les droits humains et la démocratie en Europe
Dimitris Christopoulos, Vice-président de la Ligue hellénique des droits de l’Homme (Grèce)

Dimitris Christopoulos a présidé le bureau de la Ligue hellénique pour les droits de l’Homme de 2003-2011, et en assure actuellement la vice-présidence. Pendant cette période, la Ligue a acquis le statut d’une organisation prestigieuse, et est régulièrement consultée par les médias, les partis politiques, les ONG et les organisations internationales actives en Grèce. Christopoulos est souvent interviewé par les médias grecs et internationaux, écrit régulièrement dans la presse grecque, contribuant ainsi à la sensibilisation à la culture des droits humains dans le pays, particulièrement cruciale en cette période de crise financière que traverse le pays.
Dimitris est professeur associé à l’Université Panteion à Athènes, où il enseigne le droit public et les droits humains, et en particulier les droits des migrants, des minorités et les questions de citoyenneté. Sa dernière publication, "Qui est un citoyen grec", retrace le statut de la nationalité grecque depuis la création de l’Etat moderne jusqu’à présent.


15:15-15:45 : débat avec prises de parole de la salle :
Equateur : rôle des paysans et des peuples autochtones dans la transition (CEDHU)
Comment promouvoir les droits économiques et sociaux des migrants en Russie (ADC Memorial)

15:45-16:00 : pause café

SESSION 2 : Le rôle des acteurs économiques et financiers dans les transitions
Modérateur : Yusuf Alatas, Vice-président de la FIDH (Turquie)

16:00-16:30 : Interventions de cadrage
Investissements étrangers et commerce international : obstacles ou vecteurs des transitions politiques
Olivier de Schutter, Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation (Belgique)

Olivier de Schutter est engagé de longue date pour la défense des droits de l’Homme, d’abord au sein de la Ligue des droits de l’Homme de Belgique, dont il a été un membre actif dès 1992. Pendant son objection de conscience, il a établi le bureau de la FIDH à Bruxelles, en charge de la représentation de la FIDH et de ses ligues auprès de l’Union européenne. Olivier de Schutter a été Secrétaire général de la FIDH de 2004 à 2008, en charge de la mondialisation et des droits humains. Depuis 2008, Olivier est Rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation. Il a produit à ce titre de nombreux rapports qui sont désormais une référence incontournable pour l’ensemble des acteurs mobilisés sur cette question (l’agroécologie, le droit à la terre, le rôle de l’agribusiness, l’impact des accords commerciaux sur le droit à l’alimentation, etc).
Olivier est professeur à l’Université catholique de Louvain en Belgique et enseigne dans plusieurs universités, notamment New York University, and Columbia University.

Quelles voies de recours contre les entreprises ?
Alirio Uribe, avocat

Alirio Uribe est un avocat colombien engagé de longue date pour défendre les droits des populations déplacées, des peuples autochtones, des paysans et des syndicalistes dans son pays. Il a présidé et fait partie d’une organisation, le Colectivo Jose Alvear Restrepo, qui rassemble des avocats qui se dédient à la cause des droits humains en Colombie. Ce Collectif est né dans les années 1980.
Alirio Uribe Muñoz s’est tout particulièrement mobilisé sur l’implication de groupes paramilitaires soutenus pas le gouvernement, dans des assassinats politiques, des disparitions et le déplacement for’cé de centaines de milliers de Colombiens. A la fin des années 1990s, ces groupes paramilitaires ont intensifié les assassinats contre syndicalistes, défenseurs, paysans et figures de l’opposition. Alirio s’est vu attribuer le Prix Martin Ennals pour les défenseurs des droits humains en 2003.


16:30-17:00 : débat avec notamment prise de parole de :
Accaparement de terres au Cambodge et préférences commerciales de l’Union européenne (LICADHO)
Kenya et les accords de partenariat économique (KHRC)
L’affaire Amesys (Groupe d’action judiciaire de la FIDH)

- 17:00-18:30 : Les participants seront répartis en deux ateliers parallèles

++++Atelier 1

- 17:00-18:30
Le mouvement des droits humains et les communautés vulnérables
Traduction : Anglais, Arabe, Français, Espagnol, Turc
Salle Dolmabahçe B

Modérateur : Raji Sourani, Vice-président de la FIDH (Palestine)

Expériences :
• Stratégie de mobilisation contre un projet hydroélectrique au Tadjikistan (BHRRL)
• L’exploitation des forêts et le droit des communautés locales au Congo Brazzaville (OCDH)

++++Atelier 2

- 17:00-18:30
Les droits en période de crise économique et financière : réponses fondées sur les droits humains
(en anglais seulement)

Salle Dolmabahçe C

Modératrice : Meriç Özgüneş, Ligue héllénique des droits de l’Homme

Expériences :
• Violations des droits humains résultant des politiques d’austérité, FLAC (Irlande) et APDHE (Espagne)
• Réponses du mouvement des droits humains (CSI et LDH Belgique)
• Regard rétrospectif sur la crise de la dette en Argentine (CELS)
• Quelles alliances développer (LDL, Quebec)
Remarques conclusives : Olivier de Schutter
Vendredi 24 mai 2013
Matin (09:00-13:00)
Libertés individuelles, égalité des droits pour tou-te-s et leur rôle dans la construction de l’Etat de droit

- 09:00-10:30 : Panel en plénière

Traduction : Anglais, Arabe, Français, Russe, Espagnol, Turc
Salle Marmara

Modérateur : Dan Van Raemdonck, Vice-président de la FIDH (Belgique)

Interventions de cadrage
 Religion, sphère publique et État de droit
Asma Jahangir, Vice-présidente de la FIDH (Pakistan)

Asma Jahangir est une avocate pakistanaise engagée depuis toujours pour défendre les droits humains. Elle est un des membres fondateurs et a présidé la Commission pakistanaise des droits de l’Homme (HRCP), organisation non-gouvernementale indépendante reconnue au Pakistan comme au plan international. Asma Jahangir est également la première femme à présider le Barreau de la Cour suprême du Pakistan, à un moment où l’indépendance de ce Barreau constituait un enjeu fondamental pour l’avenir du pays. Asma Jahangir s’est toujours élevée pour les droits des femmes, des minorités religieuses et des travailleurs dans son pays, ce qui lui a valu à maintes reprises d’être menacée de mort.
Asma Jahangir a également un parcours international imposant, puisqu’elle a assuré le mandat de Rapporteur spécial des Nations unies sur les exécutions extrajuidiciares (1998-2004), ainsi que sur la liberté de religion ou de conviction (2004-2010). En 2006, elle a été nommé membre de la Commission d’enquête internationale des Nations unies sur le Darfour, Soudan. Elle a reçu plusieurs prix prestigieux (Unesco, Unifem, Ramon Magsaysay Award, etc).

 Les femmes actrices des transitions : pour quels droits ?
Sophie Bessis, Secrétaire générale adjointe de la FIDH

Agrégée d’Histoire, Sophie Bessis a occupé le poste de rédactrice en chef dans plusieurs magazines et revues spécialisées (Ferida, Afrique agriculture, Jeune Afrique, Vivre Autrement, Le Courrier de l’Unesco...) avant de devenir consultante auprès d’organisations internationales (Unicef, Unesco).
Elle a enseigné les relations Nord-Sud à l’INALCO et au département des sciences politoiques de l’Université Paris I. Elle a également été membre du Haut Conseil pour la coopération internationale entre 2000 et 2001.
Elle est l’auteur d’une dizaine d’ouvrages consacrés au Maghreb, au développement et aux femmes. Elle est actuellement chargée de recherches à l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS).

 Droits des minorités : universalisme ou communitarisme ?
Nancy Yanez Fuenzalida, Co-directrice, Observadorio ciudadano, Chili

Nancy Yunez Fuenzalida est avocate, titulaire d’un master en droit international de l’Université de Notre Dame - Etats-Unis. Nancy est professeur d’anthropologie juridique à la faculté de droit de l’université du Chili ; professeur dans le cadre du programme de formation aux droits humains pour les peuples autochtones de l’Institut des droits de l’Homme Pedro Arrupe de l’Université de Deusto – Bilbao, Espagne, en coopération avec le Bureau du Haut commissariat des Nations unies pour les droits de l’Homme. Spécialiste des droits des peuples autochtones, des droits liés à la terre, des ressources naturelles et du droit à l’eau, Nancy est co-auteure de divers ouvrages relatifs aux droits des peuples autochtones au Chili.

Débat avec prises de parole de la salle :
 Stratégies pour défendre les droits des minorités en Egypte (EIPR)
 Utilisation du contentieux pour défendre les droits des Roms et des gens du voyage en Belgique (LDH)
 Gouvernance discriminatoire en Mauritanie (AMDH)

- 10:30 - 10:45 : pause café
 10:45-13:00 : Les participants seront répartis en trois ateliers pour échanger autour d’expériences concrètes pour construire la démocratie

++++Atelier 1

- 10:45-12:30
Garantir le respect de la liberté de pensée, de conscience et de religion
Traduction : Anglais, Arabe, Français, Turc
Salle Dolmabahçe A

Modérateur : Haris Azhar, Coordinateur de Kontras (Indonésie)

Présentations :
 Religion et sphère publique aux Etats-Unis (CCR)
 Liberté d’expression et fait religieux (LDH France)
 Religion et conflit dans les deux Soudans (ACJPS)
 Liberté de religion et laïcité en Turquie, Prof.Dr. Bekir Berat Özipek, Maître de conférences, Département des relations internationales de l’Université commerciale d’Istanbul.

++++Atelier 2

- 10:45-13:00
Les femmes comme actrices des transitions
Traduction : Anglais, Arabe, Français, Espagnol, Turc, Russe
Salle Marmara

Modératrice : Guissou Jahangiri, Directrice de Armanshahr/OpenAsia (Afghanistan)

Présentations :
 La représentation des femmes dans le processus de paix, İlknur Üstün (Women’s Coalition, Turquie)
 La participation des femmes dans les institutions de la transition en Tunisie (ATFD, Tunisie)
 L’accès des femmes à la justice au Guatémala (CALDH)
 Comment travailler avec des segments conservateurs de la société pour promouvoir les droits des femmes en Irlande (FLAC)

++++ Atelier 3

- 10:45-13:00
Minorités et lutte contre les discriminations : pistes d’action
Traduction : Anglais, Russe, Espagnol, Turc
Salle Dolmabahçe B
Modératrice : Alice Mogwe, Directrice de Ditswanhelo (Botswana)

Présentations :
 Promouvoir les droits des Roms en Europe de l’Est (ADC Memorial, Russia)
 Democratie et plurilinguisme : l’expérience de la Turquie, Levent Korkut, Membre du comité de pilotage de la Plateforme commune pour les droits humains (IHOP, Turkey)
 Droits des minorités et des peuples autochtones en Equateur (INREDH)
 Le combat pour les droits des LGBT au Sénégal : obstacles et stratégies (LSDH)

Après-midi (14:00-18:30)
Rôle de la société civile : cadre juridique, partenariats pour l’action

- 14:00-15:30 : Panel en plénière
Traduction : Anglais, Arabe, Français, Russe, Espagnol, Turc
Salle Marmara

Modérateur : Karim Lahidji, Vice-président de la FIDH (Iran)

Interventions de cadrage :
 Quelle légitimité pour les limites à la liberté d’expression dans une société démocratique ?
Vincent Berger, ancien juge à la Cour européenne des droits de l’Homme (France)

Né en 1948 et de nationalité française, Vincent Berger est docteur d’Etat en droit (Université de Paris II - Panthéon-Assas) et diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris. Il a fait l’essentiel de sa carrière à la Cour européenne des droits de l’homme (Conseil de l’Europe), dont il a été pendant sept ans (jusqu’en mars 2013) le jurisconsulte. Il était notamment chargé de veiller à la qualité et à la cohérence de la jurisprudence et de diriger les secteurs de la recherche, de l’information sur la jurisprudence et de la satisfaction équitable.
Il est depuis 1991 professeur au Collège d’Europe (Bruges et Varsovie) et a publié plusieurs ouvrages sur la jurisprudence de la Cour de Strasbourg et de nombreux articles relatifs surtout à la protection internationale et européenne des droits de l’homme. Il est membre du conseil d’administration de l’Institut international des droits de l’homme, ainsi que du conseil scientifique de plusieurs revues juridiques. Il vient de solliciter son inscription au barreau de Paris.

 L’expérience des syndicats sur les partenariats
Alison Tate, Directrice des relations extérieures, Confédération syndicale internationale (CSI)

La CSI représente 175 millions de travailleurs dans 156 pays et territoires, et compte 315 affiliés nationaux.
Alison est diplômée en économie et en sciences politiques. Elle a travaillé en Australie, en Asie du Sud Est et dans le Pacifique. Son expérience porte sur les syndicats, les droits humains, le commerce et les investissements internationaux, les migrations, les normes relatives au droit du travail et la responsabilité des entreprises.
Alison a représenté les syndicats australients auprès de l’Orgtanisation internationale du travail (OIT) et dans d’autres enceintes intergouvernementales. Elle a été consultante auprès de plusieurs ONG internationales, ainsi que du programme Better Work de l’OIT et de l’International Finance Corporation (IFC) de la Banque mondiale, fournissant des conseils sur le renforcement des capacités des syndicats ainsi que le respect des normes relative au travail.

 Démasquer les gongos ou société (in)civile
Adilur Rahman Khan, Secrétaire d’Odhikar (Bangladesh)

Adilur Rahman Khan est avocat auprès de la Cour suprême du Bangladesh. C’est un défenseur des droits de l’Homme renommé, membre fondateur et Secrétaire d’Odhikar, une ONG de défense des droits humains. Il a été Procureur général adjoint du Bangladesh et membre du groupe de coordination régional de l’Organisation internatonale pour les migrations (OIM).
En tant qu’avocat, Adilur Rahman Khan a défendu de nombreuses victimes de violations des droits humains du fait des forces de l’ordre. En tant que membre du Comité national pour la protection des droits fondamentaux des populations de la Région des Collines de Chittagong, où vivent des populations autochtones, et avec trois autres avocats, il a obtenu la libération de membres de cette communauté qui étaient détenus en vertu d’une législation d’exception.
Adilur Rahman Khan est également membre de l’Assemblée générale de l’OMCT, il siège au nom d’Odhikar au sein du Comité exécutif du Forum asiatique pour les droits de l’Homme et le développement (Forum-Asia) et représente Odhikau sein du Bureau des Directeurs de la Fondation ANFREL et du conseil consultatif international de HURIDOCS.

Débat avec prises de parole de la salle :
Liberté d’expression aux Etats-Unis (CCR )
L’expérience des alliances concernant l’Ouzbékistan (Club des coeurs ardents)

- 15:30-15:45 : pause café

- 16:45-17:15 : Les participants se répartiront en deux ateliers autour d’expériences concrètes pour construire la démocratie

++++atelier 1

- 16:15-17:45
garantir le respect de la liberté d’expression
Traduction : Anglais, Français, Espagnol, Russe, Turc
Salle Marmara

Modératrice : Sheila Nabachwa Muwanga, FHRI (Ouganda)

Présentations :
 Quand les entreprises des technologies de l’information servent la censure : Nokia en Iran (DHRC)
 L’expérience de GNI/Google en Chine (HRIC)
 Liberté d’expression et projections cinématographiques au Kirghizistan (Human Rights Movement Bir Duino-Kyrgyzstan)
 Lutte contre le terrorisme et liberté d’expression en Turquie, Fikret İlkiz, Conseiller juridique, Bianet (Turquie)

++++atelier 2

- 16:15-17:45
Nouveaux outils, nouveaux partenariats et promotion des convergences liées aux droits universels
Traduction : Anglais, Arabe, Français, Espagnol, Turc
Salle Dolmabahçe B

Modérateur : Ezzedin El Asbahi (Yémen)

Présentations :
 Alliances avec les mouvements sociaux (Justiça Global, Brésil)
 Utilisation des réseaux sociaux pour documenter les violations des droits humains (Centre syrien pour les médias et la liberté d’expression, SCM)
 Les réseaux sociaux comme outil d’alerte et de mobilisation au Bahrein (BCHR)
 Rôle et responsabilités des médias, Nadire Mater, Présidente de Bianet (Turquie)
17:15-17:30 : Pause
Séance plénière de clôture du Forum, mettant en relief les grandes lignes et enseignements du Forum
Fin d’après-midi (18:00 - 19:00)
Traduction : Anglais, Arabe, Français, Russe, Espagnol, Turc
Salle Marmara

H.E Abdullah Gül, President de la République de Turquie

http://www.tccb.gov.tr/pages/


Driss El Yazami, Président du Conseil national des droits de l’Homme (Maroc)

Driss El Yazami est né à Fès. Opposant au régime de Hassan II, ancien Roi du Maroc, il a connu la prison et a ensuite trouvé refuge en France. Il est condamné à perpétuité par contumace en 1977.
Driss a été vice-président de la Ligue française des droits de l’Homme (LDH), secrétaire général de la FIDH et membre du Comité exécutif du Réseau euro-méditerranéen des droits de l’Homme. Il s’est énormément investi sur la question des migrations, notamment au sein de l’association française Génériques, spécialisée dans l’histoire des étrangers et de l’immigration en France, et comme fondateur et rédacteur en chef de la revue « Migrance ».
Driss El Yazami a été membre de l’Instance Equité et Réconciliation en 2005, et du Conseil consultatif des droits de l’Homme du Maroc. Il est depuis décembre 2007 président du Conseil de la communauté marocaine à l’étranger, et il préside depuis 2011 le Conseil national des droits de l’Homme au Maroc.

Nazan Üstündağ, Professeur associé à l’Université de Boğaziçi (Turquie)
Souhayr Belhassen, Présidente de la FIDH

Journaliste et écrivain, Souhayr Belhassen a toujours souhaité « donner la parole aux sans voix », que ce soit à travers ses activités professionnelles ou par son engagement pour les droits humains. Journaliste correspondante pour Reuters et Jeune Afrique.
Auteur de Bourguiba (écrit en collaboration avec Sophie Bessis), une des biographies de référence sur l’ancien dirigeant tunisien, son ouvrage sera interdit de vente en Tunisie sous Bourguiba. Membre active de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD) depuis sa création, Souhayr Belhassen a toujours placé les droits des femmes au cœur de son combat pour les droits humains. Son ouvrage Femmes du Maghreb (également co-écrit avec Sophie Bessis), décrit l’enjeu que constituent les femmes dans les pays de la région, dont le sien.
Sous la dictature de Ben Ali, Souhayr Belhassen, comme beaucoup de défenseurs tunisiens des droits humains, a été constamment harcelée en raison de ses activités militantes. Malgré cela cette activiste infatigable pour la défense des droits fondamentaux dans son pays reste également engagée sur de nombreux autres fronts sur le plan international.
Élue vice-présidente de la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) en 2000, Souhayr Belhassen intègre le Bureau international de la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH) en 2004, lors du congrès de Quito. Elle deviendra présidente de la FIDH en avril 2007, lors du congrès de Lisbonne et sera réélue en 2010 au congrès de Erevan.

Şebnem Korur Fincancı,Présidente de la Fondation turque des droits de l’Homme (HRFT)

Les ligues membres de la FIDH en Turquie

HRFT
La Human Rights Foundation of Turkey (HRFT), établit en 1990, est une organisation non-gouvernemantale à but non-lucratif, dont le but est de promulguer des soins et d’aider à réhabiliter des survivants de torture ainsi que de documenter les violations des droits de l’Homme en Turquie. La HFRT a cependant pu éventuellement laisser de côté le besoin d’assister les victimes de torture en Turquie où des violations graves des droits de l’Homme avaient eu pour conséquence des milliers de personnes torturées et traumatisées. Le processus de création de la HRFT a été lancé par l’Association des droits de l’homme en collaboration avec l’Association médicale turque et fondé en conformité avec le Code civil turc.

IHD
L’IHD a été fondée le 17 Juillet 1986 par 98 personnes, comprenant des avocats, des journalistes, des intellectuels, mais surtout des parents de prisonniers politiques. IHD travaille sur tous les types de droits de l’homme, mais se concentre principalement sur ​​les violations en Turquie. En 1992, la loi a été modifiée pour couvrir les aspects humanitaires comme prévu dans les Conventions de Genève. Depuis IHD a également critiqué les violations humaines des groupes armés.


Droits de l’Homme en Turquie

mediacontactagenda
Today’s Zaman (Türkiye)
Hurriyet Daily Neys (Türkiye)
Huriyet (Türkiye)
Milliyet (Türkiye)
Taraf (Türkiye)Yahoo (Chile)
Al-tagheer (Arabic)
Slate Africa (France)
Timeturk (Türkiye)
Evrensel (Türkiye)
DHA (Türkiye)
Bianet (Türkiye)
Hurriyet (Türkiye)
Odatv (Türkiye)
Radikal (Türkiye)
Hakaekonline (Tunisia)
Posta (Türkiye)
Anayasa (Türkiye)
Bianet (Türkiye)
Yahoo ! Noticias (en español)
Pour toute demande générale
ou d’accréditation pour le Congrès,
merci de contacter :

Arthur Manet
Chargé des relations médias
Email : amanet@fidh.org
Tel : +33 6 72 28 42 94
Tel : +90 543 847 24 05

Audrey Couprie
Attachée de presse
Email : acouprie@fidh.org
Tel : +33 6 48 05 91 57
Tel : +90 543 847 24 02

Çiğdem Mater & Nesra Gürbüz
Coordinatrices Média (Turquie)
Email : fidh.turkiye@gmail.com /
mater.cigdem@gmail.com /
nesrag@gmail.com
Tel : +90 53 229 11 211
Tel : +90 535 969 03 19

Datavisualisation de la FIDH en 2012


FIDH INSIDE


Ils soutiennent le Congrès de la FIDH


Résolutions adoptées par le 38ème Congrès mondial de la FIDH

A l’occasion de son 38ème Congrès mondial, la FIDH a réuni du 23 au 27 mai 2013, à Istanbul, 400 défenseurs des droits humains issus de ses organisations membres et partenaires dans le monde. Elle a adopté des résolutions, concernant notamment le Mali, la Syrie, la Malaisie, Cuba, la Russie et la Turquie.


Résolutions urgentes :

République Centrafricaine

Syrie (only in English)

Turco-arméniennes (only in English)

Nicaragua (only in Spanish)

Malaisie (only in English)

Mali

Togo

Guatemala

Cuba

Vietnam

Soudan (only in English)

Russie

Birmanie

Résolutions ordinaires :

Transitions politiques et droits humains

Droit à l’éducation

Entreprises transnationales, accords de libre échange, modèle de développement : impact sur les droits humains

Amériques : renforcement du système interaméricain des droits humains

Colombie : situation des défenseurs de droits humains, paix et situation dans les prisons et des prisonniers politiques

Honduras : résolution incitant le bureau du procureur de la CPI à passer du stade de l’examen préliminaire à l’ouverture d’une enquête portant sur les atteintes aux droits humains et les crimes contre l’humanité

Canada : engagements du Québec en matière de droits humains

Canada : position du Canada à l’égard de la Palestine

Haïti : indépendance du pouvoir judiciaire

Iran : violations des droits humains

Tibet

Méditerranée : résolution sur le développement de la démocratie et des droits humains, y compris ceux des migrants

Résolution pour la réforme de la Ligue des Etats Arabes

Transitions politiques et droits humains : expériences et défis