Responsabilité des entreprises

Les acteurs privés, notamment les entreprises transnationales, ont largement profité de la mondialisation, et ont accumulé d’immenses pouvoirs. Ces pouvoirs, toutefois, ne sont pas allés de pair avec les obligations correspondantes. Par leurs activités, les entreprises continuent de causer, dans leurs pays et à l’étranger, des atteintes aux droits humains, ou d’y contribuer. Les communautés affectées par ces activités se mobilisent pour obtenir justice et réparation.

La FIDH demandent instamment aux États et aux acteurs économiques de veiller à ce que les exportations de biens et de services, les investissements et les projets de développement - comme les grands projets miniers ou d’infrastructure ou la vente de matériel de surveillance - ne donnent pas lieu à des atteintes aux droits humains, et profitent réellement aux populations locales. La FIDH documente des cas de violations liées aux activités des entreprises, en ayant notamment recours à une méthodologie d’évaluation d’impact à base communautaire.

La FIDH saisit des mécanismes judiciaires et non-judiciaires pour obtenir que les auteurs de violations soient appelés à en rendre compte et que les communautés affectées aient accès à la justice. La FIDH milite pour la création de cadres juridiques plus contraignants pour empêcher et punir les atteintes aux droits humains résultant des activités des entreprises, et y remédier. Au niveau des Nations Unies, la FIDH est engagée dans le processus pour l’élaboration d’un instrument légalement contraignant pour réguler les activités des entreprises vis à vis des droits humains (voir Traité).

En 2000 la FIDH a conclu un accord de coopération avec le groupe mondial de distribution Carrefour afin d’améliorer les conditions de travail et le respect des droits humains tout au long de ses chaînes mondiales d’approvisionnement. La FIDH siège au Conseil consultatif du Programme mondial de conformité sociale (Global Social Compliance Programme - GSCP).

La FIDH est aussi membre de ESCR-Net, OECD Watch, CAUSE, du Consortium ETO et de NGO Shipbreaking platform. Au niveau européen la FIDH est membre du comité de direction (Steering Group) de ECCJ.

  • Documents de référence
  • Investissement socialement responsable

    La FIDH est impliquée dans l’investissement socialement responsable, utilisant son propre fonds « Libertés et Solidarité » pour promouvoir la responsabilté des entreprises.

    Libertés et solidarités est la SICAV éthique et de partage de la FIDH. Ethique, parce que les valeurs qui la composent – autant les obligations (plus de 75%) que les actions (environ 25%) – sont sélectionnées sur le fondement du respect des droits de l’Homme par les Etats ou les entreprises qui les émettent. De partage, parce que 50% des revenus générés par la SICAV reviennent sous forme de don à la FIDH. Ces revenus sont une ressource précieuse pour la FIDH et lui permettent de mener des actions de protection et de promotion des droits de l’Homme.

    Plus qu’un simple moyen d’autonomie financière pour la FIDH, cet instrument financier permet également d’encourager les entreprises à respecter les valeurs communes de l’humanité. La FIDH a, en effet, mis en place une liste de critères pour vérifier la politique des entreprises en matière de des droits de l’Homme qui permet à un comité éthique indépendant de donner un avis sur actions qui seront acquises par le Fonds. La FIDH procède également à une analyse des Etats pour le choix des obligations.

    La SICAV Libertés et solidarité est labelisée finansol et ISR Novethic.

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