Soulignant l’intensification du harcèlement et de la criminalisation contre ceux qui dénoncent les violations commises par les entreprises comme les défenseurs des droits liés à la terre et à l’environnement, l’impunité continue en ce qui concerne les abus des entreprises et le manque d’accès des victimes à un recours effectif, la FIDH plaide en faveur du renforcement des normes sur les entreprises et droits de l’homme à la fois aux niveaux national et international.
Comme évoqué dans la Note de Position de la FIDH mettant en évidence les lacunes et l’insuffisante mise en œuvre des Principes directeurs des Nations Unies (UNGPs), les mécanismes traditionnels de RSE et les normes d’ordre volontaire ne parviennent pas à générer d’améliorations tangibles pour les individus et les communautés affectées par les abus des entreprises.
La FIDH soutient que le processus d’élaboration d’instruments internationaux contraignants et les efforts qui visent à consolider les cadres nationaux et régionaux sont des dynamiques complémentaires qui se renforcent mutuellement. Des normes internationales contraignantes sur les entreprises et les droits humains sont nécessaires pour garantir la responsabilité des entreprises et l’accès des victimes à la justice. Cela contribuerait également à instaurer des règles équitables pour les entreprises, et aiderait les Etats à attirer des investissements étrangers.