Arrêté le 5 mai à l’aéroport de Manama, Nabeel Rajab a été maintenu en détention pendant trois semaines dans le cadre d’enquêtes portant principalement sur des accusations de diffamation à l’encontre du ministère de l’Intérieur et de participation et appel à participer à des rassemblements "illégaux".
Sa libération ne met pas fin aux trois procédures judiciaires intentées à son encontre. La mobilisation de la FIDH et des organisations des droits de l’Homme a été forte pour appeler les autorités à la libération de cette figure du mouvement des droits humains au Bahreïn.
Le 25 mai, l’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (programme conjoint FIDH-OMCT) avait notamment saisi le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire du cas de Nabeel Rajab.
En avril 2012, une délégation de la FIDH s’est rendue au Bahreïn pour évaluer le niveau de mise en oeuvre des recommandations de la commission d’enquête indépendante (Bahrain Independent Commission of Inquiry) sur les violations perpétrées dans le cadre du mouvement de protestation : la situation est très préoccupante : lire la note de retour de mission (en anglais).