Dans une lettre adressée au Premier Ministre algérien, le 18 septembre dernier, le Président de la FIDH se voyait contraint de décliner l’invitation à prendre part au colloque international sur le terrorisme en raison du refus persistant des autorités algériennes à reprendre un dialogue exhaustif avec la FIDH.
En effet, depuis mai 2000, la FIDH a sollicité à cinq reprises les autorités algériennes pour qu’elles l’autorisent à se rendre en Algérie sans jamais recevoir de réponse. En outre, le Président de la FIDH, a été déclaré persona non grata en Algérie, alors qu’il était invité à participer à une conférence indépendante sur les droits de l’Homme. La FIDH ne peut que constater, pour la déplorer vivement, la volonté des autorités algériennes de ne pas reprendre le dialogue avec elle.
Dans sa lettre au Premier Ministre, la FIDH indiquait néanmoins qu’elle serait disposée à participer au colloque sur le terrorisme si elle pouvait rencontrer, à cette occasion, les plus hautes autorités algériennes, ainsi que les acteurs de la société civile. La FIDH précisait, qu’il lui serait nécessaire à cette fin, d’obtenir un visa pour deux à trois semaines à compter du 15 octobre 2002.
Devant le silence des autorités algériennes à la suite de ce courrier, la FIDH se voit contrainte de ne pas se rendre en Algérie à l’occasion du présent colloque. En tout état de cause, la FIDH n’a jamais précisé aux organisateurs qu’elle souhaitait être présente au colloque sans " participer en tant qu’intervenante ".