18 chefs de crimes de guerre et crimes contre l’humanité ont été portés à l’encontre de Ntaganda, comprenant le meurtre, le viol, l’esclavage sexuel, le pillage et l’enrôlement d’enfants soldats. Présumé ancien chef d’état-major général adjoint des Forces patriotiques pour la libération du Congo (FPLC), Ntaganda est accusé d’être responsable de deux attaques ayant eu lieu dans la province de l’Ituri en RDC fin 2002 et début 2003.
Le premier mandat d’arrêt à son encontre a été émis sous scellés en 2006, puis publié en 2008 ; un deuxième mandat d’arrêt a été émis en 2012. Il s’est rendu volontairement, supposément par crainte pour sa vie, puis transféré à la CPI le 22 mars 2013. La Présidence de la CPI constituera une Chambre de première instance devant laquelle il sera jugé.
Pour plus d’informations, voir notamment le communiqué de presse FIDH-ASADHO-GL-LE de février 2014, publié pour l’ouverture de l’audience de confirmation des charges de Bosco Ntanganda.