L’UE PREND EN COMPTE LES RECOMMANDATIONS DE LA FIDH SUR LE MALI

12/03/2013
Impact
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Les préoccupations et recommandations formulées par la FIDH dans ses rapports et communiqués et à l’occasion d’une interface de représentants de l’AMDH, son organisation membre à Bruxelles en décembre 2012, quant aux violations des droits de l’homme perpétrées au Mali et la nécessité d’y apporter l’attention requise dans les activités de soutien offerte par l’Union européenne ont reçu écho dans les dernières prises de positions de l’Union européenne, qu’il s’agisse des Conclusions du Conseil relatives au Mali du 18 février 2013 ou de la déclaration de la Haute Représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité Catherine Ashton sur le Lancement de la mission de formation de l’UE au Mali lors du même Conseil.Le Conseil de l’Union européenne est alarmé par des « allégations de violations du droit international humanitaire et des droits de l’Homme », et rappelle que « tous les auteurs de violations des droits de l’Homme devront être tenus responsables de leurs actes » de même que la responsabilités des autorités maliennes s’agissant de protéger les populations civiles, souligne qu’une « attention particulière sera accordée aux droits de l’Homme, au droit international humanitaire, à la protection des civils » dans le cadre de la formation militaire offerte aux armées malienne laquelle comportera un volet sur les « règles de conduite internes et [le] contrôle des forces armées par le pouvoir civil. » L’union européenne confirme en outre son intention « d’apporter un appui au déploiement d’observateurs civils des droits de l’Homme par l’UA, la CEDEAO et les Nations Unies, ainsi qu’à la contribution d’organisations indépendantes de la société civile dans ce domaine ». Dernièrement, Catherine Ashton « salue la décision du Conseil des ministres du Mali de mettre en place une Commission pour le dialogue et la réconciliation (…) L’UE exprime également son plein soutien à la mise en œuvre par le gouvernement du Mali de tous les volets de la Feuille de route, le plus rapidement possible, y compris la garantie de la protection des populations civiles, le respect des droits fondamentaux et de la liberté d’expression, ainsi que la tenue d’élections en 2013. »

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