Face à ce constat, la FIDH a mandaté une mission d’enquête internationale afin de répondre à une double interrogation :
– Pourquoi un pays doté d’un tel potentiel économique voit sa population dans une telle précarité ?
– Où va l’argent du pétrole et à quoi sert-il, puisqu’il ne permet pas une amélioration des droits fondamentaux de la population, comme l’y obligent pourtant les conventions internationales qu’il a ratifiées ?
Pour répondre à ces questions, la FIDH s’est livré notamment à une analyse du budget de l’Etat et des mécanismes de gestion de la rente pétrolière, principale "recette" du budget.
Le rapport de mission fait état d’importantes violations des droits de l’Homme. Il détaille la responsabilité de l’ensemble des acteurs concernés par le pétrole au Congo-Brazzaville et formule des recommandations à l’attention de chacun d’eux. Ce rapport est publié à l’occasion des journées pétrolières organisées à Brazzaville par la Société nationale des pétroles Congolais (SNPC), du 19 au 21 mai.