Côte d’Ivoire : les crimes sexuels enfin pris en compte !

Après une mission de la FIDH, de la LIDHO et du MIDH, les crimes sexuels perpétrés lors de la crise pots-électorale de 2010-2011 sont enfin pris en compte par la justice ivoirienne.

Lors de la mission de la FIDH, de la LIDHO et du MIDH d’avril 2012, nos organisations avaient fait un premier bilan des procédures judiciaires engagées par les autorités ivoiriennes pour enquêter sur les crimes commis lors de la crise post-électorale (qui a fait entre 3000 et 5000 morts) et poursuivre leurs auteurs.

Nos organisations se sont rendues compte que le champ des enquêtes confiées à 3 juges d’instruction ne comprenaient pas les crimes sexuels.

Après l’intervention de la FIDH, du MIDH et de la LIDHO, le procureur de la République a pris un réquisitoire supplétif élargissant la saisine des juges d’instruction et leur permettant d’inclure les crimes sexuels dans leurs enquêtes et poursuites.

En octobre 2012, la FIDH, le MIDH et la LIDHO ont pu se rendre compte de l’effectivité de l’élargissement de la saisine des juges via l’assistance et la représentation par le Groupe d’action judiciaire (GAJ) de la FIDH de victimes de crimes sexuels dans l’instruction judiciaire en cours.

La FIDH, le MIDH et la LIDHO et leurs avocats regroupés au sein du Groupe d’action judiciaire (GAJ) de la FIDH assistent et représentent plus de 75 victimes des différentes parties au conflit de la crise post-électorale ainsi que d’autres victimes de crimes graves perpétrés en Côte d’Ivoire plus récemment.

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